Canebière

Le soir tombe, la lumière décroit très vite, ce trio se tient pile dans le dernier rayon de soleil devant l’église des Réformés : ils brillent. Très occupés à photographier la perspective de l’avenue, ils ne m’ont même pas remarqué. La passion de la photo…

Théâtre des calanques

« Dans un espace étrange qui pourrait être un songe, une zone de transit, un salon cosmopolite ou un plateau de cinéma, semble convoquée une assemblée d’êtres en errance, apparaissant à l’appel d’un roi frappé d’amnésie, père déchu d’une lignée saisie par le doute d’exister, fol époux au cœur d’une famille mal recomposée. Les Mariés de l’Apocalypse révèle la souillure d’une génération incestueuse », écrit Marion Coutris, l’auteur des textes de cet opéra théâtre, dans le fascicule de présentation.
Peu après m’être installé sur mon siège, j’ai entendu un homme(*) juste derrière moi conseiller ses voisins : » Restez détendu, ne cherchez pas à comprendre, laissez-vous aller, vous verrez. »
Et le noir s’est fait.
C’est un excellent conseil, j’ai passé une très bonne soirée.
(*) Un percussionniste, membre de la troupe théâtrale, qui joue en alternance un soir sur deux !

Théâtre des calanques. Opéra théâtre Les mariés de l’Apocalypse de Marion Coutris

Rue des Récolettes

La boutique de l’OM se tient au coin de la Canebière et de la rue des Récolettes, en travaux de grande réfection. Je me poste sur ce qui reste de trottoir, un peu en hauteur, dans l’attente d’un premier plan qui ne tarde pas à se présenter. Merci monsieur.

Métro

La campagne du Secours Populaire intitulée Post-it est l’œuvre d’un duo guyano-marseillais, Hermine Ancel et Carla Maiorana, qui affirme : « Nous avons décidé d‘opter pour une affiche impactante, simple, facilement compréhensible et capable de toucher n‘importe qui. C‘est pour cela que nous avons osé l‘étiquette “pauvre” qui est l‘élément perturbateur qui permettra au public de s‘arrêter devant cette affiche et de s‘y intéresser. »
A la station Colbert, la rame s’arrête là.

Quai de la Tourette

Je sors du cinéma. « La fracture » est un très bon film qui évoque les Gilets Jaunes, mais pas seulement, au plus fort des violences et des délires médiatiques : souvenez-vous de l’hôpital parisien soi-disant attaqué par les Gilets Jaunes qui, en réalité, tentaient de s’y réfugier. C’est le rappel de ces événements qui me donne envie de vous montrer cette photo. Ces deux affiches, ce véhicule qui passe sous un panneau « être libre » me font sourire. Une mauvaise blague, peut-être, mais tant pis…