Je pars à pied sous une petite bruine pour tenter de faire des images à la tombée de la nuit. Je marche au rythme des rares piétons. Je parcours la Canebière jusqu’au cours Belzunce devant l’Alcazar. La récolte est maigre.
Je remonte par des petites rues jusqu’au parvis luisant sous la pluie de la gare Saint-Charles. Je tourne, je vire, j’attends en admirant des photographies exposées à Arles cet été, dans l’attente d’une silhouette humaine dans le cadre.
