Gare Saint-Charles

Je pars à pied sous une petite bruine pour tenter de faire des images à la tombée de la nuit. Je marche au rythme des rares piétons. Je parcours la Canebière jusqu’au cours Belzunce devant l’Alcazar. La récolte est maigre.
Je remonte par des petites rues jusqu’au parvis luisant sous la pluie de la gare Saint-Charles. Je tourne, je vire, j’attends en admirant des photographies exposées à Arles cet été, dans l’attente d’une silhouette humaine dans le cadre.

Canebière

Le soir tombe, la lumière décroit très vite, ce trio se tient pile dans le dernier rayon de soleil devant l’église des Réformés : ils brillent. Très occupés à photographier la perspective de l’avenue, ils ne m’ont même pas remarqué. La passion de la photo…

Arles

Les Rencontres de la Photographie 2022 : exposition Une avant-garde féministe des années 70. Plus de deux-cents œuvres de soixante-et-onze femmes artistes dénonçant le sexisme, les inégalités sociales et les structures du pouvoir patriarcal.
Et un public de tout âge.

Panier

Quand je passe devant ce photogramme revisité de Shining (Jack Torrance, alias Nicholson vient de détruire à la hache la porte de la salle de bain où s’est réfugiée son épouse), je me poste contre le mur bien en face de l’image. Je devrais dire : je m’incruste dans le mur pour disparaître aux yeux des passant(e)s. La ruelle est étroite, mais ça marche plutôt bien : on m’ignore et si quelques-un(e)s sont passé(e)s sans un regard pour Jack, une majorité a jeté un coup d’œil à l’inquiétant bonhomme.

Rue des Récolettes

La boutique de l’OM se tient au coin de la Canebière et de la rue des Récolettes, en travaux de grande réfection. Je me poste sur ce qui reste de trottoir, un peu en hauteur, dans l’attente d’un premier plan qui ne tarde pas à se présenter. Merci monsieur.