Panier

j’ai pris quelques photos à cet emplacement avec plusieurs passant(e)s. Je ne sais pas exactement pourquoi mais celle-ci est ma préférée : sans doute du fait du mouvement dans l’image et peut-être aussi d’un vague petit air entre le grand profil de droite et celui de la jeune fille pressée.

Rue Esperandieu

« Il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour. […] Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché », Emmanuel Macron, début mars 2020. C’est quand demain, au fait ?

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Rue Senac de Meilhan

« Dépister pas pister », dit la banderole. Sans doute, je ne sais pas… Je sais juste que Le Monde et la Provence de dimanche font état d’un communiqué des professionnels de santé (médecins, infirmiers, sages-femmes, pharmaciens, kinés etc.) qui s’indignent du nombre de masques — plusieurs dizaines de millions ! mis en vente ce lundi 4 mai par les grandes surfaces qui, d’après leurs chargés de communication, n’auraient pas constitué de stocks. Quand on sait que les soignants en ont cruellement manqué, que des gens sont morts faute de ces fameux masques qui ne servaient à rien au début de la pandémie, comme chacun s’en souvient, il y a de quoi se poser des questions. « Aujourd’hui la consternation s’allie au dégoût », écrivent les soignants dans le même communiqué. Quelques chose ne tourne pas rond, non ?

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