Rue Esperandieu

« Il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour. […] Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché », Emmanuel Macron, début mars 2020. C’est quand demain, au fait ?

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Rue Senac de Meilhan

« Dépister pas pister », dit la banderole. Sans doute, je ne sais pas… Je sais juste que Le Monde et la Provence de dimanche font état d’un communiqué des professionnels de santé (médecins, infirmiers, sages-femmes, pharmaciens, kinés etc.) qui s’indignent du nombre de masques — plusieurs dizaines de millions ! mis en vente ce lundi 4 mai par les grandes surfaces qui, d’après leurs chargés de communication, n’auraient pas constitué de stocks. Quand on sait que les soignants en ont cruellement manqué, que des gens sont morts faute de ces fameux masques qui ne servaient à rien au début de la pandémie, comme chacun s’en souvient, il y a de quoi se poser des questions. « Aujourd’hui la consternation s’allie au dégoût », écrivent les soignants dans le même communiqué. Quelques chose ne tourne pas rond, non ?

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Marché des Capucins

La statue de la Paix trône en haut du marché des Capucins pour commémorer la paix d’Amiens (1803). Une paix qui qui n’a pas duré. Rénovée en 2018 comme l’ensemble de la place, la sculpture a retrouvé sa blancheur qui elle non plus n’a pas duré. Je n’ai pas réussi à savoir de quoi étaient faites les traces rouges sur sa poitrine. C’est sans doute mieux comme ça.

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