Frioul

Je suis devant la Major, le bateau quitte le quai en direction du Frioul.
Beau moment : le ciel est superbe, le navire glisse sur l’eau et j’ai le sourire en pensant à ce que disait Philippe Noiret de la vie : « Le voyage est court. Essayons de le faire en première classe. »

Boulevard des Dames

Les trois-quart du temps je me déplace à deux roues ou à pied. Pour une fois où je suis en voiture, et à la place passager, j’en profite ! Malgré mes bruits de bouche pour l’intéresser, le petit chien blanc ne me jette pas un regard. Le bazar ambiant, sans doute.

Canebière

Un dimanche où la Corniche est réservée aux vélos, skate-boards, planches à roulettes, trottinettes et tout ce qui roule sans moteur à explosion. Sur son grand vélo, je suppose qu’il y va comme moi. Sur mon petit vélo, je le double dans la descente sur la Canebière et je le photographie en roulant quelques mètres devant lui. Pas très prudent…

Canebière

Je rentre chez moi à pied en remontant la Canebière en fin de journée, après la canicule de l’après-midi. C’est là que j’aime le plus Marseille en voyant la diversité des looks, des gens, des tenues. Sans parler des regards ni des petits (à cause du Mistral ?) drapeaux qui pavoisent la plus célèbre avenue de la ville pour le 14 juillet.

TER Marseille- La Garde

C’est le matin, vers 9 h, je suis assis avec mon bouquin, seul, dans le wagon. Le temps maussade ne donne pas envie de s’intéresser au paysage. Plongé dans Le Passage de Justin Cronin, je ne l’entends pas arriver, je ne la vois pas s’assoir ni s’allonger. Quand je lève la tête, en entendant le nom de ma destination dans le haut-parleur, je vois ce que vous voyez sur la photo.
PS : regarder sur un véritable écran, pas sur un téléphone.