Assis à une terrasse de bistrot des Cinq Avenues, il dessine. Je m’arrête pour regarder son ouvrage. Il entame aussitôt la conversation, me montre ses dessins au crayon qui représentent tous des personnages. Je lui offre un café. Il accepte. Je m’assois et je lui demande si je peux le prendre en photo. On discute dessin, peinture, photo.
Lui : Je n’aime pas l’art abstrait, c’est de l’art dégénéré.
Moi : Pas tout, quand même… J’ai vu le musée Soulages à Rodez au printemps. C’est vraiment magnifique.
Lui : Ah bon ! Vous êtes la quatrième personne à m’en dire du bien. Mais vous savez, je ne suis pas de cette époque, j’aime le passé, la campagne. Voyez mes dessins, ils sont d’un autre temps.
On discute un bon moment. On doit se revoir.